Bref Résumé
Cette vidéo analyse un discours d'Olivier Rolland sur l'expatriation et l'accumulation de capital, en le confrontant à des réalités entrepreneuriales et financières. L'auteur nuance l'idée que l'absence d'impôts est toujours un accélérateur d'enrichissement, soulignant l'importance des leviers financiers et de la capitalisation.
- L'imposition est un pourcentage, tandis que le levier est un multiple, ce qui signifie que l'expansion ne vient pas de la simple réduction d'impôts.
- Il est crucial d'utiliser les leviers financiers et de capitaliser sur son activité pour atteindre la liberté financière, plutôt que de se comporter comme un salarié en se versant tout l'argent.
- L'accumulation de capital passe par le levier et le gros argent, et non par la simple économie de quelques centaines de milliers d'euros.
Introduction
L'auteur présente une analyse du discours d'Olivier Rolland, un web entrepreneur expérimenté, concernant l'expatriation et l'accumulation de capital. Il précise qu'il ne s'agit pas d'une critique du livre de Rolland, mais plutôt d'une nuance de ses propos, notamment à travers une interview sur la chaîne de Cédric de Yumanto. L'objectif est d'examiner les biais courants chez les entrepreneurs d'Internet et de les confronter à des réalités financières.
Extrait de l'Interview d'Olivier Rolland
Olivier Rolland compare la situation fiscale entre la France et Dubaï, où il est installé. Il souligne qu'à Dubaï, il y avait initialement zéro impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés, les gains de capitaux et les cotisations sociales. Il estime que sept ans à Dubaï équivalent à 25 ans en France en termes d'accumulation de capital, grâce aux intérêts composés et à l'absence d'impôts. Même avec l'introduction d'un impôt sur les sociétés de 9 % (avec une exonération pour les 100 000 premiers euros de bénéfices), la fiscalité reste très légère, permettant de constituer sa retraite en seulement trois ans.
Nuances et Critique de l'Extrait
L'auteur remet en question l'affirmation selon laquelle trois ans à Dubaï suffisent pour assurer sa retraite. Il explique qu'une imposition est un pourcentage, tandis qu'un effet de levier est un multiple. Il cite une phrase de l'un de ses premiers clients : "l'expansion ne vient pas de la réduction". La seule marge de manœuvre d'un entrepreneur ne doit pas se limiter à l'imposition.
Calculs et Comparaisons Fiscales
L'auteur prend l'exemple d'une personne gagnant 1 million d'euros en France. Après impôt sur les sociétés (25 %), il reste 750 000 €. S'il se verse 300 000 € de dividendes, l'imposition effective (flat taxe) est de 90 000 €, lui laissant 210 000 €. L'imposition totale est donc de 34 %, et non de 70 % comme souvent avancé. Il souligne que ce raisonnement de se verser tout l'argent est typique de ceux qui gagnent peu ou qui ne comprennent pas la capitalisation.
Capitalisation et Intérêts Composés
L'auteur prend un autre exemple : une personne générant 1 million d'euros à Dubaï et se versant 300 000 € de salaire (non imposé). Il reste 700 000 € sur la société, imposés à 9 % sur 600 000 € (après exonération de 100 000 €), soit 54 000 € d'impôts. L'économie d'impôts est donc de 286 000 €. Sur sept ans, cela représente 2 005 000 € avec les intérêts composés. Cependant, il souligne que cette économie ne change pas fondamentalement la vie si l'on sort déjà 1 million de revenus et que l'on se verse 300 000 € de rémunération.
Importance des Leviers et du Capital
L'auteur insiste sur le fait qu'il faut générer ces chiffres non-stop pendant sept ans, alors que les business en ligne peuvent fluctuer. Il prend l'exemple d'un infopreneur qui a vu ses résultats nets passer de 2 millions d'euros en 2020 à 54 000 € en 2023. Il critique l'idée de se comporter comme un salarié et de se concentrer uniquement sur la réduction de la charge fiscale. Il est plus simple de créer un capital rapidement pour en profiter facilement.
Capital vs. Réduction d'Impôts
L'auteur souligne que personne n'est devenu riche avec un salaire, mais qu'aucun entrepreneur n'est devenu riche sans capitaliser sur sa boîte. Il critique l'exemple d'Olivier Rolland, qui "tapine" sur Internet depuis 16 ans. L'accumulation de capital passe par le levier et le gros argent, et non par la simple économie de quelques centaines de milliers d'euros. Il faut injecter cet argent avec du levier, que ce soit dans l'immobilier (pour créer du capital, pas pour vivre des loyers) ou dans d'autres investissements.
Intérêts Composés et Voie Rapide
L'auteur considère les intérêts composés comme un piège pour amadouer les pauvres, car ils représentent une voie lente pour s'enrichir. Il préfère la voie rapide, le levier, l'enrichissement, le multiple. Il mentionne la possibilité de racheter une boîte, d'amortir du capital, d'améliorer la valorisation, de financer le développement d'un SaaS, etc.
Critique de la Vision Limitée
L'auteur critique la vision limitée qui consiste à n'avoir qu'une seule activité et à ne pas capitaliser sur son activité. Il faut se servir de son activité comme d'un levier pour aller plus vite et atteindre la liberté financière. Il préfère multiplier son enrichissement plutôt que d'augmenter son enrichissement de quelques pourcentages.
Commentaire de Fabien et Conclusion
L'auteur cite un commentaire de Fabien qui illustre les limites de certains infopreneurs, qui sont souvent perdus lorsqu'il s'agit d'autre chose que de vendre du rêve. Il souligne l'importance de l'optimisation du flux de revenu et de l'accumulation de capital. Il conclut en insistant sur le fait que le cashflow est indispensable, mais qu'il doit servir à acheter de l'actif et à accumuler du capital, car c'est le rendement de ce capital qui rendra libre. Il annonce un prochain vlog sur le thème du "cashflow versus actif".