Résumé Bref
Ce texte met en lumière l'importance de développer une prière gratuite, désintéressée, axée sur la louange de Dieu pour lui-même, indépendamment de nos propres besoins ou sentiments. Cette forme de prière est présentée comme thérapeutique, car elle nous recentre sur Dieu, nous stabilisant face aux fluctuations émotionnelles. L'absence de consolation dans la prière n'est pas un obstacle, mais une opportunité d'être content que Dieu soit content, soulignant une relation désintéressée et profonde avec le divin.
- Développer la prière gratuite et désintéressée.
- La louange bénit Dieu pour lui-même, sans rien demander.
- La prière désintéressée recentre sur Dieu et stabilise les émotions.
- L'absence de consolation peut être une opportunité d'être content que Dieu soit content.
L'importance de la prière gratuite
L'auteur souligne l'importance fondamentale de développer une prière gratuite, en se référant au catéchisme de l'Église catholique qui met en avant la louange. La louange se distingue par son caractère désintéressé, ne demandant rien, pas même le pardon. Elle diffère de l'action de grâce, qui remercie pour les bienfaits reçus, en bénissant Dieu pour ce qu'il est en lui-même. Cette prière gratuite est accessible à tous, même à une personne âgée récitant des chapelets, et ne doit pas empêcher les prières de demande, mais plutôt encourager une relation désintéressée avec Dieu, digne d'être aimé qu'il nous exauce ou non.
Les bienfaits thérapeutiques de la prière désintéressée
La prière gratuite est qualifiée de thérapeutique, car elle permet de se décentrer de soi-même et de se concentrer sur Dieu. En se focalisant sur Dieu, qui est immuable, on est moins affecté par les fluctuations émotionnelles. Cette prière permet de s'arrimer au "rocher", un terme qui évoque la stabilité et qui est lié au mot "amen". Ainsi, la prière désintéressée stabilise notre être intérieur face aux aléas de la vie.
La prière au-delà des consolations
L'auteur cite Claude de la Colombière qui témoigne que les périodes de sécheresse et de désolation dans la prière ont été les plus bénéfiques pour son avancement spirituel. Une âme qui ne cherche que Dieu supporte aisément cet état et s'élève au-dessus des consolations superficielles. L'auteur confie ne ressentir aucune consolation dans la prière, expliquant que pour lui, prier c'est être content de Dieu. Même sans contentement personnel, il se réjouit que Dieu soit content, soulignant une relation désintéressée et profonde avec le divin.