Bref Résumé
Ce texte est un résumé d'une émission de télévision camerounaise appelée "Libre Expression". Les principaux points abordés sont :
- L'affaire de l'exploitation minière à Cambélé, où des tensions existent entre une société camerounaise, des exploitants chinois illégaux et les populations locales.
- Un scandale impliquant des policiers camerounais dans des actes immoraux filmés dans un bureau de police.
- L'examen par le Conseil constitutionnel de la validité de la candidature de Maurice Kamto à l'élection présidentielle.
- L'interdiction de sortie du territoire de l'ancien ministre Isaturu Bakari.
Introduction et Excuses pour les Problèmes Techniques
L'émission commence par des excuses pour des problèmes de son initiaux. L'animateur reprend l'introduction après avoir résolu les problèmes techniques.
Présentation de l'Émission "Libre Expression"
"Libre Expression" est une émission dominicale qui invite des personnalités politiques et de la société civile pour discuter de l'actualité. Les sujets de ce dimanche incluent le contentieux préélectoral devant le Conseil constitutionnel, notamment le cas du professeur Maurice Kamto, et l'interdiction de sortie du territoire de l'ancien ministre Isaturu Bakari. L'émission abordera également des affaires de corruption impliquant des policiers et des tensions liées à l'exploitation minière à Cambélé.
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Présentation des Invités
L'animateur présente les invités de l'émission : Maître Angoni Laurent (avocat de Jams Avenir), Mohamadou Talba (secrétaire national de l'UNDP), Abelle Bilobé, Robert Wafa, le professeur Mathias Erico Onangini (politologue) et Pierre Bluy (consultant).
Affaire de Cambélé : Exploitation Minière et Tensions Locales
L'émission aborde l'affaire de Cambélé, où l'exploitation minière cause des tensions entre les populations autochtones et les exploitants. Maître Angoni explique que des intérêts égoïstes et le non-respect des décisions de justice sont à l'origine du conflit. Des sociétés chinoises exploitent illégalement des mines, entraînant des affrontements et des décès.
Genèse du Conflit à Cambélé
Maître Angoni détaille l'historique du conflit. La société Jam Savenir avait obtenu un arrêté ministériel pour effectuer des recherches minières, mais des sociétés chinoises ont commencé une exploitation illégale, encouragées par des fonctionnaires corrompus. Jam Savenir a intenté des actions en justice, obtenant des ordonnances d'arrêt des travaux confirmées jusqu'à la Cour suprême, mais ces décisions n'ont pas été respectées.
Implication des Autorités et Conséquences
L'avocat explique que malgré les décisions de justice, l'exploitation illégale continue, apparemment avec des instructions venant de Yaoundé. Des scellés ont été brisés, et un Chinois a même menacé un huissier de justice. La ministre des Mines a d'abord suspendu les activités, puis a autorisé l'exploitation artisanale pour les riverains, avant de finalement autoriser l'exploitation semi-mécanisée, trahissant ainsi les populations locales.
Réactions et Analyses sur l'Affaire de Cambélé
Abelle Bilobé souligne que le gouvernement ne prend pas la situation au sérieux et que le non-respect des décisions de justice est un problème généralisé au Cameroun. Pierre Bliot exprime sa satisfaction que le neveu du chef de l'État, impliqué dans Jam Savenir, soit soumis à la loi. Il critique l'influence des Chinois et la corruption qui permettent aux étrangers de dicter la loi au Cameroun.
Suite des Analyses et Révélations sur Cambélé
Robert Wafa révèle que le Cameroun est en tête des pays africains ayant concédé des terres aux Chinois, avec 105 000 hectares. Il demande à l'État de clarifier les sites concernés. Mohamadou Talba rapproche l'exploitation minière de l'exploitation forestière, soulignant que les détenteurs de licences à Yaoundé ne laissent rien aux populations locales.
Précisions Juridiques et Appel à l'Arbitrage
Maître Angoni précise que les permis miniers sont incessibles, mais que les Chinois les achètent illégalement. Il dénonce le gangstérisme des Chinois et l'interdiction d'accès des populations locales aux sites miniers. Il révèle qu'une convention d'exploitation était en attente de signature, mais que des instructions présidentielles ont bloqué le processus. Il appelle à l'arbitrage du chef de l'État, suggérant un détournement de pouvoir au profit d'intérêts privés.
Scandale Sexuel dans un Bureau de Police
L'émission aborde un scandale impliquant des policiers camerounais dans des actes immoraux filmés dans un bureau de police. Le professeur Onangini qualifie cela de scandale en rupture avec la morale publique. Abelle Bilobé salue la célérité avec laquelle le délégué général à la sûreté nationale a relevé de ses fonctions le commissaire divisionnaire impliqué.
Analyses et Implications du Scandale Sexuel
Abelle Bilobé souligne que les images datent de plus d'un mois et que l'affaire révèle une pratique homosexuelle, ce qui rend la chose encore plus préoccupante. Il accuse les lobbys homosexuels de banaliser l'homosexualité et suggère que la diffusion des images est liée à des enjeux politiques. Robert Wafa s'interroge sur les connexions des personnes impliquées et sur les raisons du retard dans la diffusion des images, évoquant des pratiques de chantage.
Aspects Juridiques et Réflexions sur la Moralité
Maître Angoni aborde les aspects juridiques, notamment la protection de la vie privée. Il s'interroge sur l'intérêt de la diffusion des images et sur la possibilité de défendre le commissaire divisionnaire. Il souligne que la présomption d'innocence doit être respectée, mais que le service public de la police doit être protégé. Mohamadou Talba évoque une dépravation des mœurs et une intention de chantage. Pierre Bieux évoque le fétichisme comme un registre spécifique de la pornographie.
Contentieux Préélectoral et Candidature de Maurice Kamto
L'émission se penche sur le contentieux préélectoral devant le Conseil constitutionnel, notamment le cas de Maurice Kamto. Le professeur Onangini explique que le Conseil examinera les requêtes des candidats recalés par Elections Cameroun, en conformité stricte avec la loi. Robert Wafa accuse le MINAT d'exercer des pressions sur le Conseil constitutionnel et rappelle l'importance de l'indépendance de cette institution.
Débats et Analyses sur la Candidature de Kamto
Abelle Bilobé critique ceux qui demandent au Conseil constitutionnel de dire avant le procès ce qu'il doit dire, soulignant que la bonne opposition demande l'indépendance de la justice. Maître Angoni insiste sur le respect des lois et l'acceptation des décisions de justice. Mohamadou Talba estime qu'il n'y a pas eu double investiture et que la question est la capacité juridique d'issé et Cané à présenter un candidat.
Arguments Juridiques et Messages des Téléspectateurs
Pierre Bliot souligne que le Conseil constitutionnel ne peut pas s'inventer de nouveaux motifs et que la question de droit est de savoir qui est le président du MANIDEM. Il critique les pressions exercées sur le Conseil et appelle à laisser Kamto compétir. De nombreux messages de téléspectateurs sont lus, exprimant des opinions diverses sur la candidature de Kamto et sur le rôle du Conseil constitutionnel.
Suite des Messages et Analyses sur Kamto
Abelle Bilobé insiste sur le fait que si Kamto est autorisé à compétir, il faut également laisser les autres candidats recalés pour pluralité d'investiture compétir. Le professeur Onangini critique le "femel juridique" et souligne que Kamto est en difficulté parce qu'il est un "politicien de quartier". Il remet en question la démission de Kamto du MRC et l'investiture par le MANIDEM.
Dernières Analyses et Attente de la Décision
Robert Wafa insiste sur le fait que le MINAT a reconnu que son site a été piraté, ce qui rend nulles les nouvelles données introduites. Il souligne l'importance des comptes bancaires et des signataires pour déterminer la légitimité de l'investiture. L'émission se termine en croisant les bras et en attendant la décision du Conseil constitutionnel.
Affaire Isaturu Bakari : Interdiction de Sortie du Territoire
L'émission aborde l'interdiction de sortie du territoire de l'ancien ministre Isaturu Bakari. Mohamadou Talba indique qu'Isaturu lui-même pense que sa candidature fait peur au régime. Pierre Bliot estime qu'Isaturu paie son excès de zèle envers le régime RDPC. Le professeur Onangini souligne que la circulation des membres du gouvernement est régulée et qu'il peut y avoir des mesures d'interdiction de sortie du territoire pour des raisons légitimes.
Analyses et Réflexions sur le Cas Isaturu
Robert Wafa estime que l'affaire donne une mauvaise image de la gouvernance et cite Martin Niemöller pour souligner l'importance de la solidarité. Pierre Bliot rappelle que Tiroma avait critiqué Germaine Ahidjo et qu'il y a des procédures en cours au TCS. Abelle Bilobé qualifie Tiroma d'escroc politique et souligne qu'il a trahi le président Biya.
Dernières Réflexions et Conclusion
Maître Angoni se dit surpris par les attitudes de Tiroma et rappelle qu'il avait justifié les poursuites contre ses collègues d'hier. De nombreux messages de téléspectateurs sont lus, exprimant des opinions diverses sur l'affaire Isaturu et sur la situation politique au Cameroun. L'émission se termine en remerciant les invités et les équipes techniques, et en souhaitant une bonne fin de semaine aux téléspectateurs.