Bref Résumé
Cet article explore les complexités et les douleurs du conflit israélo-palestinien à travers le prisme d'expériences personnelles et d'observations historiques. L'auteur exprime sa difficulté à trouver les mots justes pour condamner la violence et le désespoir qui persistent, tout en soulignant les signes avant-coureurs d'une crise qui s'aggrave.
- L'article dénonce le massacre du 7 octobre, la torture des otages et le mépris des vies palestiniennes par le Hamas, ainsi que la riposte disproportionnée d'Israël à Gaza.
- Il évoque les tensions au sein de la société israélienne, notamment les affrontements entre extrémistes et étudiants arabes sur le campus de l'Université hébraïque de Jérusalem.
- L'auteur partage ses souvenirs de son séjour au kibboutz Beit Alfa après la guerre des Six-Jours, où elle a été témoin de l'enthousiasme des pionniers et de leur espoir d'une coexistence pacifique.
[Introduction : Trouver les mots face à la tragédie]
L'article commence par une référence à la description de Guernica par Michel Leiris en 1937, soulignant la difficulté de trouver les mots pour dénoncer les horreurs de la guerre. L'auteur se demande comment condamner le massacre du 7 octobre, la torture des otages, le mépris des vies par le Hamas et la riposte disproportionnée d'Israël à Gaza. Elle s'interroge également sur la manière d'aborder les divisions croissantes au sein du peuple juif.
[Tensions et signes avant-coureurs en Israël]
L'auteur relate une scène marquante à l'Université hébraïque de Jérusalem, où des extrémistes narguaient des étudiants arabes dénonçant la violence contre les civils. Elle évoque également son expérience en Cisjordanie en 1977, où elle a été témoin de l'installation des premiers colons sauvages protégés par les hélicoptères officiels. Ces événements sont présentés comme des signes avant-coureurs d'une crise qui s'aggrave. L'auteur exprime son sentiment d'impuissance et de lâcheté face à ces tensions.
[Souvenirs d'espoir au kibboutz Beit Alfa]
L'auteur se souvient de son séjour au kibboutz Beit Alfa après la guerre des Six-Jours en 1967. Elle décrit l'enthousiasme des pionniers, leur attachement à la Palestine comme une terre de paix pour deux nations, et leur engagement dans des communautés utopiques. Ces souvenirs contrastent avec la réalité actuelle du conflit et soulignent la perte d'espoir.