Bref Résumé
Cette vidéo examine l'histoire de la traite arabo-musulmane, souvent éclipsée par la traite transatlantique. Elle met en lumière la durée de cette pratique (1400 ans), le nombre de personnes déportées (17 millions), et les atrocités commises, notamment la castration. La vidéo aborde également le silence des Africains concernant cette traite, le rôle du prophète Mahomet dans le commerce d'esclaves, et l'absence d'interdiction de l'esclavage dans le Coran. Elle souligne aussi les théories racialistes développées par des penseurs arabes comme Ibn Khaldoun et le racisme anti-noir persistant dans le monde musulman. Enfin, elle critique le manque de reconnaissance et de réparation de la part des pays musulmans et appelle l'Afrique à demander des comptes.
- La traite arabo-musulmane a duré 1400 ans et a déporté 17 millions de personnes.
- Le prophète Mahomet était impliqué dans le commerce d'esclaves.
- Le Coran n'interdit pas explicitement l'esclavage.
- Des penseurs arabes ont développé des théories racialistes pour justifier l'esclavage.
- Le racisme anti-noir persiste dans le monde musulman.
Le mythe de l’esclave bien traité en Islam [0:00]
La vidéo commence par contraster la condamnation unanime de la traite transatlantique avec les justifications ou minimisations de la traite arabo-musulmane. L'auteur souligne que certains affirment que l'esclave en Islam était traité comme un membre de la famille. Il introduit des chiffres clés : 15 à 17 millions de personnes déportées d'Afrique vers le monde arabo-musulman sur une période de 1400 ans. L'auteur cite Salah Trabelzi, un spécialiste des traites musulmanes, qui a été confronté à l'affirmation selon laquelle les esclaves étaient toujours bien traités en terre d'Islam. Pour réfuter cette idée, la vidéo se propose d'examiner les textes de l'Islam, en particulier les hadiths.
Quand le prophète Muhammad faisait du commerce d’esclaves [2:36]
L'auteur cite un hadith authentique (Sunan an-Nasaï 4050) où le prophète Mahomet déclare qu'un esclave qui s'enfuit mourra mécréant. L'auteur souligne que Mahomet n'a pas dénoncé le meurtre d'un esclave en fuite, mais l'a plutôt pris comme exemple. L'auteur avance que Mahomet défendait l'esclavage parce qu'il était lui-même impliqué dans le commerce d'esclaves. Il cite un autre hadith (Sahih Muslim 1602) où Mahomet achète un esclave en échange de deux esclaves noirs. Un autre hadith (Sahih al-Bukhari 2592) raconte comment Mahomet a réprimandé sa femme Maïmouna pour avoir affranchi une esclave, lui disant qu'elle aurait obtenu une plus grande récompense si elle l'avait donnée à son oncle. L'auteur souligne que les esclaves femmes en Islam pouvaient être utilisées sexuellement par leurs maîtres sans mariage, une pratique autorisée par Allah.
Razias, vols, viols, castrations : l’esclavage arabo-musulman a été l’un des plus barbares jamais pratiqués [16:59]
L'auteur dénonce le double standard qui consiste à condamner l'esclavage commis par les Blancs tout en minimisant la traite arabo-musulmane. Il souligne que cette dernière a duré 14 siècles et a impliqué des razias, des vols, des viols et des castrations, ciblant particulièrement l'Afrique sub-saharienne. Un extrait de documentaire décrit la barbarie de la traite arabo-musulmane, notamment la castration, une opération qui entraînait la mort de 70 à 80 % des opérés. Les survivants étaient vendus sur les marchés aux esclaves de Kaffa, Bagdad, Istanbul, La Mecque ou Tombouctou.
Pourquoi ce silence des Africains concernant la traite arabo-musulmane ? Le syndrome de Stockholm [19:53]
L'auteur commente des extraits d'un entretien avec Tidian Dia, un chercheur sénégalais, sur le silence des Africains musulmans concernant la traite arabo-musulmane. Tidian Dia parle d'un syndrome de Stockholm alimenté par la solidarité religieuse. Il souligne qu'il est presque scandaleux de dire que les Arabo-Musulmans ont tué plus que les Occidentaux. L'auteur note que les intellectuels africains commencent à se libérer de ce syndrome de Stockholm, mais qu'il est toujours difficile de montrer le calvaire des Noirs par les Arabes en raison de la solidarité religieuse. Tidian Dia estime qu'il y a entre 400 et 500 millions de musulmans en Afrique qui ont peur de s'attaquer à l'esclavage arabo-musulman.
Tout le monde a pratiqué l’esclavage. Alors pourquoi cet acharnement sur l’Islam ? [25:54]
L'auteur rappelle que l'esclavage fait partie de l'histoire de l'humanité et que ni les Européens ni les Arabes n'en ont le monopole. Cependant, il souligne que les Arabo-Musulmans sont les premiers à l'avoir développé à l'échelle industrielle, avec 17 millions de déportés. De plus, ils sont les premiers à s'être rabattus massivement sur l'Afrique pour se fournir en esclaves. Contrairement aux Romains, qui pratiquaient l'esclavage indépendamment de la race, les Arabo-Musulmans ont ciblé l'Afrique. Tidian Dia explique que les Arabo-Musulmans se sont d'abord fournis en esclaves chez les Slaves et en Europe de l'Est, mais qu'ils ont dû se rabattre sur l'Afrique lorsque l'Europe de l'Ouest est devenue trop puissante.
Dans le Coran, Allah interdit le halouf, mais pas l’esclavage [31:42]
L'auteur explique que les autorités islamiques n'ont pas aboli l'esclavage et qu'il n'y a pas de texte officiel islamique équivalent à la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il souligne que le Coran n'interdit pas une seule fois l'esclavage. Il réfute l'argument selon lequel Allah laisse aux gens l'espace pour réfléchir sur la question en soulignant qu'Allah a interdit le porc, l'alcool et la zina de manière claire et catégorique. L'auteur ironise sur le fait qu'Allah a jugé plus important d'interdire la viande de halouf que l'esclavage.
Les humains, meilleurs qu’Allah et son prophète [36:39]
L'auteur souligne que la Déclaration universelle des droits de l'homme, un texte humain, interdit l'esclavage de manière simple et claire. Il en conclut que les humains ont été capables de faire ce qu'Allah n'a pas pu faire. Il avance que la seule raison pour laquelle Allah n'a pas interdit l'esclavage est qu'il était un bédouin du désert ou un calife qui rédigeait le Coran pour servir ses intérêts.
Le paradoxe de la colonisation qui met fin à l’esclavage [38:52]
L'auteur souligne l'ironie du sort : ce sont les colonisations française et britannique qui ont mis fin à l'esclavage arabo-musulman. Il cite Tidian Dia qui explique que la colonisation européenne, plus française qu'anglaise, a joué un rôle important dans l'abolition de la traite arabo-musulmane. Les Anglais, quant à eux, étaient plus préoccupés par leurs relations avec les Arabes et la route des Indes.
Abolition de l’esclavage : la différence fondamentale entre traite transatlantique et traite arabo-musulmane [42:11]
L'auteur insiste sur une différence fondamentale : les Arabes n'ont jamais aboli l'esclavage. Alors que la France, l'Angleterre et les États-Unis l'ont officiellement aboli, l'Arabie Saoudite ne l'a fait qu'en 1962, sous la pression internationale. L'auteur souligne qu'en 1962, il y avait encore 30 000 esclaves en Arabie Saoudite. Il ajoute que des formes modernes d'esclavage persistent encore aujourd'hui dans les pays musulmans. Il explique que l'Islam autorise l'esclavage, ce qui explique pourquoi il est encore pratiqué. Il cite l'exemple de Daesh qui rétablit l'esclavage dès qu'il prend le pouvoir.
Ibn Khaldoun : précurseur des théories racialistes [46:59]
L'auteur aborde un point peu connu : les Arabo-Musulmans ont écrit des textes pour théoriser le racisme et justifier l'esclavage par la condition inférieure de l'homme noir. Il cite Ibn Khaldoun, un penseur du 14e siècle, qui écrivait que les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les Noirs en raison d'un stade inférieur d'humanité. L'auteur souligne que Ibn Khaldoun a contribué à déshumaniser l'homme noir et à rendre l'esclavage acceptable.
Les idées racialistes d’Ibn Khaldoun circulent encore au Maghreb et dans le monde musulman [51:17]
L'auteur explique que les idées racialistes d'Ibn Khaldoun circulent encore aujourd'hui dans le monde musulman, au Moyen-Orient et au Maghreb. Il note qu'il existe un racisme anti-noir très important, y compris parmi les communautés maghrébines en France et en Europe. Il souligne que les Maghrébins sont très vocaux concernant le racisme à leur encontre, mais très silencieux concernant leur propre racisme envers les Africains sub-sahariens.
Miss Algérie victime de racisme dans son propre pays [53:14]
L'auteur donne un exemple édifiant : en 2019, Miss Algérie Khadija Benham, originaire du sud algérien, a été victime de racisme sur les réseaux sociaux. Des Algériens l'ont trouvée trop noire pour représenter l'Algérie. L'auteur souligne que le Maghreb est plus raciste que l'Europe et que le monde arabo-musulman est l'une des régions les plus racistes sur terre. Il décrit le traitement inhumain réservé aux migrants africains dans les pays du Maghreb.
Pour les pays musulmans : ni reconnaissance, ni réparation. Rien. [59:17]
L'auteur déplore que les pays musulmans ne veulent pas entendre parler de l'esclavage et qu'il n'y a ni devoir de mémoire, ni travail historique, ni réparation. Il souligne que l'Occident est le seul à avoir fait ce travail. Il demande pourquoi les pays africains exigent tout de la France et de l'Angleterre, mais baissent les yeux face à l'Arabie Saoudite et au Qatar.
Le génocide ignoré : pour chaque esclave capturé, 3 personnes massacrées [1:01:20]
L'auteur révèle que pour chaque esclave capturé, deux, trois, voire quatre personnes étaient tuées dans la lutte. Cela représente entre 51 et 68 millions d'Africains massacrés pour la capture et la déportation des 17 millions d'esclaves. Il ajoute que parmi les 17 millions d'esclaves kidnappés et déportés, 50 % mouraient en route.
Il serait peut-être temps que l’Afrique demande des comptes à ce bourreau arrogant et silencieux [1:06:35]
L'auteur conclut en appelant l'Afrique à avoir le même courage face à d'autres bourreaux, notamment l'Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis. Il affirme que le vrai courage est de dire la vérité à tous sans exception et que l'Islam a asservi, humilié et manipulé les Africains.